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César Fichet est né le 24 prairial an 10 (13 juin 1802) à Etrépilly (Nicolas Cézar dans les registres de l’Etat Civil), il est le fils de Mathieu Fichet (1757-1803) et de Marie-Catherine Adélaïde Chapelle (environ 1771 – 1836).
A l’âge de 12 ans, il fut envoyé à Paris pour y apprendre le métier de bijoutier, il eut à subir les misères de l’apprentissage, elles lui furent assez pénibles. Il devient finalement ouvrier et une fois la journée finie, il s’instruit en fréquentant les bibliothèques et les cours gratuits. |
A 18 ans, il entre chez un architecte, ce qui facilite son instruction.
En 1824 sous sa direction avec un petit nombre d’ouvriers et d’une certaine élite, il crée les « cours libres d’enseignement professionnel du Faubourg Saint Honoré à Paris et en 1843 de la rue Basse du Rempart ». En 1830, il proposa au maire du 1er arrondissement de Paris, de se charger gratuitement de l’instruction des orphelins des journées de juillet. En 1834, il renouvellera en faveur des orphelins des victimes du choléra. En 1835, il présente à la Ville de Paris, un projet de 12 écoles d’après le type de celle qu’il avait créé et de 50 écoles départementales dans le but de répandre l’instruction professionnelle dans toute la France. En 1836, un ordre ministériel allait faire fermer l’école Fichet, et si le maire du 1er arrondissement et ses adjoints n’ussent été plaider sa cause, la première école professionnelle aurait été anéantie. En 1847, il publiait un mémoire sur l’apprentissage. Le Prince de Chimay, protecteur d’un « Prytanée », qu’il avait fondé à Ménars (Loir-et-Cher), il offrit à César Fichet de devenir Directeur de son école et d’y adjoindre sa méthode d’enseignement professionnel. Ce dernier arrive en 1847 à Ménars et substitue son enseignement à celui du Prytanée. Il rédigea son mémoire sur l’enseignement professionnel comprenant trois parties distinctes : Agricole, industrielle et commerciale. Les élèves doivent étudier pendant 3 ans. Le 24 août 1853, le ministre Fortoul donnait pour mission à César Fichet, d’aller fonder sur les principes de son école de Ménars, des écoles à Toulon, Lille, Mulhouse et Rouen. En 1854, il est décoré de l’ordre Chevalier de la Légion d’Honneur. En 1855, il est nommé maire de Ménars. |